vendredi, juillet 29, 2005

Pourquoi un recueil.

C'est en jonglant avec des mots insensés que j'ai fabriqué les lignes de la vie et formé ainsi un labyrinthe de poèmes anarchiques qui riment avec le chaos de mes pensées. LAVYRINTHE est le titre que j'ai choisi pour mon premier manuscrit. C'est un mot que j'ai crée en accouplant deux synonymes : VIE et LABYRINTHE. Le recueil comporte plus d’un quarantaine de poèmes, vous trouverez dans ce blog deux d’entres eux pour un avant goût, en attendant de trouver l’aide pour le publier.

jeudi, juillet 28, 2005

Devine à quoi je pense ?

Quand quelqu'un trompe sa femme
dans une baignoire infâme.
Quand tu apprends à nager
dans une mer morte et enragée.
Quand tu te promènes sans carte d'identité
dans des rues sans entité.
Quand tu regardes l'étrangleur de minuit
dans une télé près d'un puits.
Quand je vois couler ton sang
dans les cellules mortes du temps.
Quand un terroriste pose une bombe
dans un colis destiné aux tombes.
Quand une femme se fait ouvrir le ventre
dans le lieu de notre première rencontre.
A l'instant où je me sens sans entrailles
et quand j'assiste aux funérailles.

vendredi, juillet 22, 2005

L'artiste.

Je voudrai être un artiste.
Pour rendre plus triste les tristes.
Me sentir dans la piste.
Composer une musique sourde.
Qui fera rêver les gourdes.
Former avec les mots qui vous font offenser.
Une chanson insensée.
Faire un voyage en Asie.
Pour écrire avec du sang mon autobiographie.
Traverser l'enfer et le paradis.
Peindre les tableaux de l'agonie.

Prendre les éclipses en photo.
Faire de l'autisme un scénario.

Ecrire et jouer une pièce dramatique.
Qui sera authentique.

Je serai mon propre personnage.
Des vraies larmes traverseront mon visage.

Non ridé par l'âge,
Mais lésé par les répétitions.

dimanche, juin 05, 2005

Le politicard.

J'arracherai les sièges des responsables,
J'y placerai des chaises électriques confortables,
Ils seront branchés sur leur imbécillité,
Chacun sera mis au courant de son utilité.
J'interdirai les répétitions dans les parlements,
J'imposerai la taxe sur chaque député qui ment.
Je créerai un impôt sur les problèmes revenus,
Des circulaires seront distribuées par des détenus.
Je remplacerai la balance commerciale,
Par un thermomètre glacial.
J'inviterai les partis à s'unir autour d'une table,
Sans pieds pour réciter la fable.
Je déchirerai les tympans des politiciens,
Pour qu'ils entendent leurs malentendus et ceux des terriens.
Je salirai les rues de la connaissance,
Pour permettre aux diplômés de travailler avec aisance.
Je lâcherai les bombes de l'ignorance dans le noir,
J'inventerai le prix "Abus de pouvoir".

Toujours pour toi.

Je t'aimerai de loin,
Je serai un conscient de moins.
Je marcherai derrière les voitures de marque,
Juste pour que tu me remarques.
Je me ferai passer pour ton miroir,
Ta télé, tes bijoux ou ton pissoir.
Je m'introduirai dans tes rêves,
J'empoisonnerai le chevalier de tes rêves pour qu'il crève.
Je me débarrasserai de mon compte bancaire,
Je serai un pauvre con mais fier de se laisser faire.
Je vendrai mon honneur stupide,
Pour acheter ton bonheur cupide.
J'inviterai souvent mes amis,
Ceux qui n'ont jamais été mes amis.
Ainsi tu choisiras le plus séduisant, riche et fort,
Ta conscience prouvera que ton cœur avait tort.
Il sera le plus égoïste, orgueilleux et débile,
Vous vous entendrez sans mobile.
A deux vous ferez une équipe sûr mesure,
Vous vous demanderez ou se trouve la côte d'azur.
Il t'emmènera voir des films d'amour,
Ceux ou l'amant est sourd.
Vous ferez l'amour dans les escaliers avec rapidité,
On vous arrêtera pour incitation à la stupidité.
Je paierai votre caution,
Avec l'argent que j'ai eu en échange de ma raison.
Votre casier judiciaire sera violé,
Je vous montrerai comment vous coller.
Vous serez le modèle type des bohèmes,
Je serai votre S.O.S. problèmes.
Avec toi j'ai appris toutes les douleurs du cœur,
J'en ai fait un dictionnaire en couleur.
En cherchant dans le vrai dictionnaire le mot stupidité,
J'ai lu mon nom et le numéro de ma carte d'identité.